Nous rêvons tous, mais parfois nous ne nous en souvenons pas au réveil. Cependant, nous ne rêvons pas de la même chose. Chez les enfants, les rêves ont souvent un rapport avec le quotidien, les craintes, les désirs, et ne peuvent pas encore être vraiment considérés comme prémonitoires. Les rêves des enfants ne sont pourtant pas à négliger. Explications.
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Il n’y a pas d’âge minimum pour commencer à rêver, c’est la manière dont les rêves sont extériorisés par les enfants qui diffère selon l’âge. En effet, jusqu’à ce qu’un enfant puisse raconter ses rêves par les paroles ou par les dessins, il manifeste les bons par des sourires ou des rires en plein sommeil et les mauvais par des pleurs, des cris, voire un réveil brutal.
Si les adultes peuvent tenter d’interpréter leurs rêves pour y trouver des signes prémonitoires, ceux des enfants restent globalement rattachés à leur quotidien. A travers les songes, leur inconscient exprime généralement leurs désirs, mais aussi leurs frustrations, leurs angoisses et leurs peurs. Dans le cas des aspects négatifs ou des cauchemars, les parents doivent rester attentifs à leurs besoins pour que cela n’entraîne pas un profond mal-être qu’ils n’arrivent pas à exprimer.
Bien entendu, lors d’un cauchemar, l’enfant a besoin de se sentir rassuré. Sans cela, il pourrait « traîner » cette peur laissée dans son esprit durant de nombreuses années, entraînant des conséquences néfastes pour son épanouissement, sa confiance en lui et les premières formes d’indépendance qu’il doit affronter. La protection et la sécurité sont alors des principes qui doivent être ressentis au quotidien, alors qu’il est éveillé, pour que cela puisse prendre le dessus sur ses plus grandes craintes.
Lorsque l’enfant est en mesure de raconter ou de dessiner ses rêves et cauchemars, il s’attend à de l’attention et de la compréhension de la part de ses parents. Si ces derniers ne les comprennent pas, il est juste de lui demander un peu plus de détails, la manière dont il voit les choses, quitte à ce que son imagination éveillé en rajoute un peu plus. A partir de là, les parents se doivent d’approfondir le sujet en le recoupant avec la réalité. Par exemple, en lui demandant directement s’il a peur de quelque chose ou de quelqu’un, s’il s’est passé quelque chose à l’école qu’il n’a pas aimée. Enfin, les problèmes évoqués dans ses rêves doivent être résolus dès qu’il les raconte. Par exemple, s’il raconte qu’il s’est fait attaqué par un monstre, les parents peuvent l’inciter à imaginer une suite dans laquelle il s’en sort vainqueur.
Il n’est pas toujours évident de se souvenir exactement des rêves, d’autant plus qu’ils ne se manifestent pas toujours dans un contexte logique. Pour les enfants, la plus grande partie qui sera retenue concernera celle qui l’aura le plus marqué. Souvent, il n’y aura alors qu’un fait et le reste de l’histoire sera complétée par son imagination éveillée, tel qu’il le souhaite ou tel qu’il le craint.
Bien sûr, l’enfant racontera ses rêves avec ses mots et il y aura beaucoup de similitudes avec des personnages, des paysages ou des situations qui lui sont familiers. Lorsqu’il raconte ses rêves, il est possible qu’il revienne sur des détails qu’il va remplacer tandis que d’autres semblent ancrés dans son esprit. Les parents peuvent également l’encourager à raconter ses rêves à travers des dessins. Là encore, il pourra améliorer ou noircir la situation ou les paysages, en faveur de plus d’attention de la part des parents ou d’une manière propre à lui de surmonter ses angoisses.
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1 commentaire sur “Faut-il interpréter les rêves de vos enfants ?”
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Lilly
mardi 25 avril 2017 à 14 h 08
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