De plus en plus de couple se désignent comme des couples en union libre. Mais que cela implique-t-il ? En plus des définitions formelles, nous avions récolté les témoignages des personnes qui prônent leur liberté. Tour d’horizon.
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Formellement, « être en union libre » renvoie à une relation maritale sans qu’il n’y ait eu d’engagement juridique. Cela signifie que le couple vit ensemble, comme en concubinage, dans une relation stable et organisée. « Etre en union libre », comme indique l’expression, ne crée aucune obligation expresse de l’un vers l’autre et d’ailleurs, ce statut n’est pas régit par la loi. Aucune obligation d’entretien ou d’assistance n’est alors imposée aux couples en union libre, par la loi. La rupture est alors aussi libre que l’union.
La définition formelle de l’union libre n’a pas vraiment de limite. En effet, si certains couples apprécient cette situation maritale sans aucun engagement, d’autres ont étendu l’expression jusqu’à la liberté sexuelle. Ainsi, il y a ceux qui disent être en union libre pour leur possibilité de disposer de nombreux partenaires, à partir d’un accord mutuel avec leur compagnon ou compagne. Dans ce cas-là, la relation du couple est plutôt basée sur la fréquentation régulière, qu’il y ait cohabitation ou non.
L’absence d’engagement est une des plus importantes raisons pour lesquelles les couples se tournent vers une situation en union libre. En effet, les cas de divorces sont de plus en plus fréquents que le sens profond du mariage en est bafoué. Dans un autre sens, il y a ceux qui privilégient le choix et non l’imposition, et cette possibilité de partir à tout moment sans vraiment rendre de compte les séduit. Ils évoquent une relation plus sincère au vue de cette liberté, dans la mesure où aucun élément extérieur ne les oblige à rester en couple.
Bien que la liberté soit mise en exergue, l’amour reste un élément essentiel dans une situation en union libre. En effet, l’union libre évoque une situation stable, malgré les possibilités d’écarts sexuels, la possibilité d’absence corporelle, la possibilité de non-cohabitation. Nous avions remarqué que les couples dans une situation d’union libre avaient un profond respect envers leur partenaire, que la confiance régnait dans la mesure où rien n’avait intérêt à être caché. Face à une situation déjà posée, l’affection qu’un couple porte l’un vers l’autre ne différencie pas de celle d’un couple marié. Cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de conflits ou encore de crise. Mais la rupture est souvent plus facilement abordée. D’ailleurs, les ruptures ne sont pas aussi fréquentes que l’on pourrait le penser, ces couples pouvant avoir des bases très solides.
L’union libre ne conviendra pas forcément à tout le monde. Le mariage, bien que de moins en moins privilégié, dispose d’une valeur encore très élevée auprès des certaines personnes. Ces dernières apprécient également l’assurance d’une juridiction qui les protège en cas de conflits. Enfin, les personnes qui ont absolument besoin de ressentir « l’appartenance » sont plus sceptiques quant à l’union libre.
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